Archives pour la catégorie CARNET DE BORD

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Photos, descriptions et témoignages de mon escapade de l’autre côté du monde ;)

1 semaine pour visiter la côte est de la Tasmanie – part 1

19 février 2014Australie, CARNET DE BORD, Océaniecote est, magnifique, tasmanieDelphine

Mercredi 12 février 2014

13H00 : arrivée à Launceston, retrouvailles des petits chafous : Sophie et Alex. Je découvre alors la voiture qu’on a loué pour 1 semaine de visite en Tasmanie : une jolie Nissan Juke blanche 🙂 Ce qu’il y a de marrant dans l’histoire, c’est que j’étais contente de partir en Australie avec mon permis en poche (je vous rappelle que je l’ai eu il n’y a même pas 1 an : 22/04/2013), histoire de pouvoir conduire et me balader librement. Et finalement on me l’a volé, donc pour quelques mois de plus je me ferai conduire 😉

15H00 : début du voyage où nous faisons étape à George Town, Bridport pour finalement trouver un camping gratuit à Scottsdale. Parce que oui, on a choisi l’option camping en achetant une tente, un matelas double et deux sacs de couchage (Charlotte, j’ai un sac de couchage Hibou 🙂 ). Comme ça 2 dorment en tente et 1 dans la voiture. Ca fait largement économiser les nuits à 25$ minimum en backpackers.

Dans chacune de ces villes, on s’imaginait des restaurants, des magasins, un visitor center et au moins un Mac Donalds, enfin des gens, de la vie quoi. La réalité c’est qu’il y a deux restaurants à tout casser (quand il n’y en a pas un dont les cuisines ferment exceptionnellement le jour où l’on s’y trouve), un mini supermarché et un visitor center. Voilà, c’est tout. Donc maintenant j’ai bien compris qu’il n’y a pas que dans ma famille qu’on s’y sent isolé. C’est partout en Tasmanie ! Pas un signal téléphonique sur mon super nouveau téléphone et très très peu de wifi dans les villes. C’est pourquoi je suis déjà au sudoku n°68 sur les 100 disponibles sur mon portable ^^.

Niveau nourriture, on mange généralement froid : conserves de thon, de jambon, de maïs, de pois chiches, du pain de mie mais aussi beaucoup de fruits et légumes (carottes, tomates, bananes et pommes font désormais notre bonheur). Voici notre garde-manger :

19H00 : Ce soir-là à Scottsdale, j’ai eu droit à une douche froide… On apprend à se contenter de ce qu’on a 🙂

Jeudi 13 février 2014

7H20 : réveil anticipé : moi qui croyais profiter d’une bonne grasse mat après ces 3 semaines de levers matinaux, eh bien les enfants des camping-cars voisins en ont décidé autrement :/

11H00 : le repliage de la tente 2 secondes est en effet un peu plus compliqué que son dépliage, mais désormais on a le coup de main 😉

13H00 : passage de la ville de Derby puis barbecue à Gladstone. Malgré la très faible densité de population dans chacune de ces villes traversées, nous n’avons généralement pas trop de mal à trouver une aire de pique-nique avec des BBQ mis à disposition. On s’offre alors le luxe d’un repas chaud !

15H00 : arrêt au Blue Lake, un magnifique lac réellement bleu du fait de l’acide qu’il contient (aluminium issu du granite des roches l’entourant). Vues spectaculaires et photos freestyle au programme du reste de la journée !

16H00 : mini randonnée dans une forêt tropicale pour rejoindre les Halls Falls, chutes d’eau belles à voir, tout comme la Rocks Pool, piscine naturelle

19H00 : arrivée à Binalong Bay, magnifique côte de sable blanc et fin, près de St Helens, pour le coucher de soleil.

On s’est achetés du goon (vin en cubi) et de quoi se faire un super barbecue pour fêter nos 3 mois en Australie (déjà !). Manque de bol le BBQ était en panne. On a quand même mangé les saucisses de Francfort froides lol (on se fait à tout quand on n’a pas le choix hi hi). Et on a rencontré un français et une belge de Wallonie, on a passé une bonne soirée

3 semaines de wwoofing en Tasmanie : le bilan

17 février 2014Australie, CARNET DE BORD, OcéanieDelphine

Wwoofing sont donc les initiales de Willing Workers On Organics Farms I N G, soit mon expérience tout juste vécue dans ma famille des Middlands (région où je vivais en Tasmanie). Bien que l’article précédent laisse entrevoir quelques journées difficiles, le bilan en est plus que positif 🙂

Là, c’était ma chambre. Simple mais agréable, surtout le lit double et la serviette éponge (les serviettes en microfibres Décathlon sont vraiment géniales niveau gain de place, mais alors pour absorber l’eau, on n’y est pas encore 😉 ). Sinon j’ai côtoyé bon nombre de bestioles et insectes pendant cette période. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai la phobie des araignées. Je me suis forcément fait quelques frayeurs…

Mon lieu de vie était donc 100% nature dans cette ferme perdue du bush. A ce propos, savez-vous qu’1/3 du territoire de la Tasmanie est classé réserve naturelle ? On comprend alors mieux pourquoi l’air le plus pur au monde se situe ici !

Ci-dessous, Miss Muphet, l’animal le plus vieux de la ferme : un shetland de 37 ans !

Ici, lors de mes moments préférés : les balades à cheval dans le bush tasmanien. Je vous présente Miki, mon chouchou.

Avec ma famille, on se rendait à Richmond chaque dimanche pour assister à la messe. Cette ville historique comporte le plus vieux pont d‘Australie, édifié en 1823.

Enfin, nous avons passé une journée country à Ross, pour un concours de Rodéo. Première fois que je voyais ça de si près. La taille des bœufs, les cabrements des chevaux, c’est vraiment impressionnant ! J’ai aussi eu droit au concours de taillage de bois à la scie, à la hache, etc. Les Tasmaniens c’est comme les américains, ils font des concours pour tout et n’importe quoi.

Mercredi 12 février 2014

J’ai donc quitté cette famille d’accueil après 3 semaines de coopération et d’échange. Forcément, ça créé des liens. C’est donc avec beaucoup d’émotions, de leur côté comme du mien, que je suis montée dans le bus pour Launceston. Ils m’ont pourtant proposé de rester 1 an dans leur ferme, mais il était temps pour moi de continuer la suite de la visite en Tasmanie 🙂

Ah aussi, Philip (le mari de Sabine) m’a avoué que s’il avait eu un fils dans sa vie ils n’ont pas d’enfants), il aurait bien voulu que je sois sa belle-fille ! Avis à mes futurs beaux-parents hi hi hi 😉

Au secours ! J’en peux plus de cette vie isolée en Tasmanie !

14 février 2014Australie, CARNET DE BORD, Océaniehelpx, journee de merde, tasmanieDelphine

Alors aujourd’hui, je vis particulièrement une journée de merde ! Je vous explique !

Déjà hier matin, on aurait dû aller au Salamanca Market, marché typique d’Hobart, la capitale de Tasmanie. Ca fait donc 1 semaine qu’on nous promet ça (à Laurence et moi), mais finalement non. Pourquoi ? Parce qu’il y a soit disant trop de choses à faire et que ça prendrait trop de temps de s’y rendre. Donc 1) on n’est pas allés à Hobart ; 2) on n’a pas fait la moitié de ce qui était prévu car ils étaient (comme d’hab) fatigués et ont estimé qu’à 16h, il était temps de retourner à la ferme pour nourrir ces !*$%# d’animaux.

Ce matin, dimanche 09 Février 2014, réveil 7H20, as usual ! Et là, les premières phrases que j’ai entendues ont été « quel temps ! ll fait déjà trop chaud ! », « Han, on dirait que ça sent la fumée, tu ne trouves pas ? » (car la semaine dernière, un feu s’est déclenché pas loin de chez nous pour cause des fortes chaleurs), « Oh la la, Avanti (poulain de 8 mois) a l’air d’être encore malade, ses pattes arrières sont couvertes de poo », ou encore « Pfiou, Elga est dans un sale état. Elle n’a rien voulu manger ce matin. C’est pas bon signe. Ca me rend trop triste ». Et après ça, on me demande pourquoi je ne souris pas aujourd’hui, si j’ai quelque chose qui ne va pas ?!? Pessimisme, quand tu les tiens.

Ah ouais, pour info, Elga c’est une poule. Alors déjà j’aime pas les poules. J’aime encore moins les poules rousses, malades, et sans plumes sur le dos (la vraie chair de poule en fait). Et bien faut savoir qu’Elga cumule toutes ces particularités ! Et puis entre nous, c’est qu’une poule, comme y’en a 20 autres dans cette ferme !

Sinon au programme de la journée : un Pony Birthday. Le concept : amener 3 poneys à une fête d’anniversaire et faire des tours de jardin avec les enfants invités. Généralement, il y en a une dizaine. Spécialement en ce jour de cagnard (35 degrés), on s’est tapés 1H30 de route aller (dans une voiture sans climatisation), pour voir 25 mômes excités, prêts à vous achever avec leurs cris, leur folie et tout leur courage. J’ai adoré !

2H plus tard, trajet retour. Il est alors 13 heures, l’heure de manger. Au menu de cet heureux dimanche ? UN sandwich (houmous, fromage et moutarde). Oui, juste ça ! (Mamaaaaaan, tes petits plats me manquent tellement !!!).

On vient donc de rentrer, 14H30 à ma montre, et comme si ça ne suffisait pas, y’a une coupure de courant à la maison. Ca veut dire pas d‘eau, pas d’électricité, et on ne peut prévenir personne car on n’a pas de réseau dans ce trou pommé ! Moi qui voulais manger, bah le pain était dans le fraizer = congelé = pas de grille-pain car pas d’électricité = 1 pomme. Génial !

Ca me fait du bien d’écrire ces lignes, rien que pour extérioriser mon animosité en évitant d’étrangler une poule (notamment Elga).

Et maintenant, il se met à dracher. Pas la petite pluie de rien du tout, non non, la grosse drache, comme dans le Nord ! Je viens tout de comprendre tout le sens de l’expression « il pleut des cordes ». Je pense que je vais passer le reste de ma journée à bouquiner, m’évader et m’enthousiasmer de me barrer de ce bush profond dans 3 jours !!!

A très vite mes assidus lecteurs ! Lors du prochain article, j’aurais sans doute retrouvé mon optimisme, ma grande sœur ( J ), mon pote Alex, un réseau téléphonique (et peut-être même Internet), on aura loué une voiture du côté de Launceston (nord-est de la Tasmanie) et on sera parés à visiter la côte Est à la recherche d’un éventuel travail, et auquel cas, de beaux paysages J

Cheers !

PS : Elga est morte ce soir. On a eu droit à des larmes toute la soirée, elle a bien plombé l’ambiance qui n’était déjà pas terrible. Alors je ne sais pas si c’est moi qui manque de sensibilité, mais se mettre dans un état pareil à 45 ans, je pense plutôt qu’on ne vit pas sur la même planète … Sur ce, je vais me coucher. Cette journée de merde m’a épuisée.

Chapitre II : Ma nouvelle vie en Tasmanie

3 février 2014Australie, CARNET DE BORD, Océanieanimaux, bush, nouvelle vie, tasmanieDelphine

Je vous présente ma famille : Sabine, d’origine autrichienne, et Philip, australien pure souche. Nous vivons donc à 4 (avec Laurence, un helper comme moi, venant de Hong-Kong) dans une ferme du bush Tasmanien.

Le bush c’est quoi ? C’est des milliers d’arbres, des vaches et des moutons. Oui, c’est tout.

Pour vous faire une idée de mon quotidien, je vous en liste le détail :

– réveil : 7H30, ni plus ni moins, et ce tous les jours même le dimanche 🙂 Pas de portable = pas d’alarme. Et je ne suis pas une « morning person » (en gros, je ne suis vraiment pas du matin), alors le tambourin dans ma porte de chambre c’est cadeau lol. Ah aussi, j’ai 10 minutes pour me préparer. Autrement dit, au revoir maquillage, pomponnage et lissage de cheveux, j’ai pas besoin de plaire aux animaux

– s’en suit le feeding = nourrir les animaux de la ferme, à savoir : chevaux, poneys, poules, coqs, dindes, pintades, moutons, agneaux, chèvres, lapins, chiens, chats et oiseaux. Il y a de quoi faire !

– puis le ramassage du poo (mot anglais très mignon désignant le caca des animaux) des chevaux (à savoir : comptez environ 10 poos par cheval chaque matin, idem le soir, 5 chevaux dans la ferme. C’est sympa au réveil lol)

– quand c’est nécessaire, je participe à l’élaboration des sacs de foin. Malheureusement, je me suis découvert une allergie au foin. Me voilà maintenant exonérée de cette tâche 🙂 Du coup je nettoie les litières de ce beau petit monde

– 9H15 : après ce travail, je peux prendre tranquillement mon petit déj à la mode australienne (Cécilou, ces quelques lignes sont pour toi 🙂 ) : dans une assiette creuse, placez quelques Weeta-Bix (barre de céréales nature genre corn-flakes), ajoutez de l’eau chaude, un peu de lait et saupoudrez de sucre en poudre. Bon, je ne passe pas à côté du pain beurré car c’est bien meilleur (enfin pain, plutôt pain de mie, parce qu’ils ne connaissent pas le bon pain français ici, je songe à ouvrir mon commerce)

– 10H30 : bien souvent à cette heure, on charge le 4×4 de l’équipement d’équitation direction une des 4 pâtures où sont répartis les poneys et chevaux (une quinzaine de bourrins au total). Là, j’apprends à couper les ongles/les sabots des chevaux, ceux-ci devant être couper toutes les 8 semaines environ. Puis on monte à cheval, on part en ballade dans le bush avec Sabine. J’en prends plein les yeux niveaux paysages, et plein les oreilles avec des chants d’oiseaux plus incroyables les uns que les autres. Sabine en profite pour me raconter quelques histoires (culturelles/sociales) de Tasmanie, ces choses qui ne sont écrites dans aucun livre !

– 14H00 : retour à la maison pour un lunch très rapide, les australiens ne prenant jamais le temps de se poser à table (enfin, depuis que je suis là, j’impose un peu mes règles et c’est la première fois qu’ils se servent de leur salle à manger 🙂 )

– L’après-midi est généralement relax : bronzage au soleil (il fait environ 35 degrés en ce moment, mais trou de la couche d’ozone très important en Tasmanie, donc crème solaire oblige !!), lecture (Cécilou, j’ai fini le livre génial qu’est « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle. Je le conseille d’ailleurs à quiconque, belle leçon de vie !) et j’attaque mon premier livre en anglais de Sophie Kinsella (y’a un début à tout !)

– 17H30 : feeding et poo à nouveau (bah oui, les animaux c’est comme nous, ça mange plusieurs fois par jour)

– 19H00 : 3 fois par semaine, je n’hésite pas à enfiler mes runnings pour fouler le sol de Tasmanie. Et ces moments sont incroyables : chaque fois un kangourou fait la course avec moi 🙂

– 20H00 : dîner en famille, discussions intéressantes puis session film en version originale, of course. Enfin, après des journées comme ça, généralement je vais me coucher vers 22h30, c’est juste dingue pour une couche tard comme moi hi hi. Mais je me sens bien, prête à rêver de ma famille française, mes amis qui me manquent et d’imaginer les retrouvailles à venir à l’île Maurice avec mes Papoutes 🙂

J’espère que la lecture de ce petit article vous a permis d’imaginer plus facilement ma vie actuelle en Tasmanie. Vous comprenez bien que les premiers jours ont été difficiles, après avoir quitté un environnement qui m’était familier, ma sœur, mes potes, mon appartement, mes petits jobs, pour me retrouver dans une famille étrangère, perdue au fond de la Tasmanie, sans téléphone ni internet, à avoir une vie à la mode « La petite maison dans la prairie ».

Le moins que je puisse dire c’est que ça change, ça permet de déconnecter et de faire le point sur les choses les plus importantes et qui vous manquent dans la vie.

De plus, ma famille est d’une extrême gentillesse, je mange à ma faim (1 viande par semaine lol je rêve d’une bonne grosse côte à l’os !!!) bien qu’ils soient moitié végétariens et tous les moments que je passe avec eux sont heureux.

Merci donc à la famille Graham pour tous les bénéfices incroyables qu’ils m’apportent et ceux dont je me rendrais compte dans les semaines à venir 🙂

Premier jour à Hobart – Tasmanie : peut mieux faire

2 février 2014Australie, CARNET DE BORD, Océaniebad day, hobart, tasmanieDelphine

Je ne peux pas dire que j’avais envie de découvrir Hobart avec l’état d’esprit dans lequel j’étais après avoir perdu :

– portefeuille (dont 200$ en cash, cartes bancaires française et australienne, permis de conduire, carte de plongée, …)

– porte-monnaie Madame de Pompadour (je suis désolée Charlotte, je l’adorais trop et je ne l’ai eu dans les mains qu’à peine 3 semaines 🙁 )

– téléphone portable (moins d’1 an) avec évidemment chargeur ET adaptateur (je n’avais pas assez de batterie ce soir-là) (et aussi ma carte SIM française)

– passeport

– carnet de notes : dans lequel j’écris absolument tout ce que je fais chaque jour, autrement dit, irremplaçable

– le Lonely Planet Australie d’Alex (encore désolée 🙁 )

– mon gilet du Canada

– mon écharpe à peine revenue de France le mois dernier

– et tous les souvenirs/futilités que contient un sac de femme (trousse à maquillage, plaquette de pilule, bracelet en cours à offrir, banane de mon Playmobil (désolée Cécilou 🙁 ), clé de l’auberge de jeunesse (10$ de caution), porte-clés de l’Australie reçu précédemment, et toutes les choses que je n’ai plus en tête) …

Ouais, ça fait beaucoup pour une personne, avec un petit cœur, sans ses proches et à l’autre bout du monde…

10H00 : réveil (gros yeux bien rouges) après une courte nuit de 4h à ne cesser de penser « pourquoi n’ai-je pas gardé mon sac à main sur moi ? », « pourquoi ça tombe sur moi ? », « comment je vais faire sans portable et sans passeport ? », et tant d’autres auxquelles je n’ai pas toujours de réponses.

11H00 : avec Alex, on s’était inscrits la veille à une sortie gratuite au mont Wellington avec notre auberge de jeunesse. Le monde n’allant pas s’arrêter de tourner, j’y suis quand même allée. Et je ne regrette pas ! Par manque de temps, je n’ai pas fait les randos proposées mais la vue splendide sur l’ensemble de la Tasmanie m’a donné l’envie d’y retourner !

14H00 : je me rends à la Police d’Hobart à l’accueil des objets trouvés, et surprise, la policière à l’air de connaitre mon nom ! Elle ramène alors mon sac à main, je n’y crois pas ! Mais son visage peu souriant en dit long … Car en effet, je ne retrouve que mon passeport (le plus important quand on y pense 🙂 , mon carnet de notes (pas mal non plus !), mon maquillage et ton petit caillou porte-bonheur Rémy 😉 C’est pas génial, mais ça me laisse au moins le droit de voyager en toute liberté !

17H00 : pas de temps à perdre, le bus me permettant de joindre Hobart à Oatlands va bientôt partir et malgré cette tuile, je dois rejoindre comme prévu ma famille d’accueil.

Voilà donc pour cette première journée en Tasmanie, pas bien folichonne 🙁 Mais parait-il que toutes les expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, font grandir. Alors surement que je rirais de cette histoire d’ici quelques mois… En attendant je dois la digérer 😉

PS : j’ai pas trop de photos pour illustrer tout ça …

Dernier jour à Melbourne – Lift jusqu’à Hobart, Tasmanie

2 février 2014Australie, CARNET DE BORD, Océaniedepart, hobart, melbourne, pickled frog, volDelphine

Puisque toutes les bonnes choses ont une fin, il en est venu pour moi de quitter ma ville d’accueil et continuer mon voyage ailleurs. 2 mois sont suffisants pour connaître Melbourne, son centre-ville et ses alentours, y passer des moments inoubliables (Noël en maillot de bain) et y faire des rencontres attachantes. Mais l’envie de prendre l’air, de paysages sans horizon et de nature abondante m’ont donnés le désir de découvrir la Tasmanie. Let’s go !

Mercredi 22 janvier 2013

07H00 : un dernier café latte au Tea Room en bas de chez moi pour me donner le courage d’empaqueter mon nécessaire pendant un an. Pourquoi ai-je acheté des hauts talons ?! C’est pas pratique dans un sac ! Et pourquoi une robe longue ?! Vive le court, ça prend moins de place ! Bref, après m’être assise plusieurs fois dessus, j’ai su en venir à bout des fermetures et boucler le cadenas, youpi !

11H30 : Fabien et William me rendent une dernière visite. Alex, Margot et Sophie nous rejoignent pour un dernier Equinox, notre QG, où la bière est la moins chère de Melbourne (10$ le jug !) et les plats très appréciables.

15h30 : tout ce petit monde nous amène à la gare où notre navette pour l’aéroport nous attend. Je dis « nous » car je voyage avec Alex jusqu’en Tasmanie. Les au revoir avec ma grande sœur sont évidemment larmoyants puisque c’est la première fois que l’on se quitte depuis le début de notre voyage :’( Mais on relativise, elle arrive le dimanche qui suit en Tasmanie, on ne sera plus si loin.

19H30 : 1h15 de vol pour rejoindre Hobart, mon nouveau point de chute. Avec Alex, on négocie rapidement avec des allemands rencontrés à l’aéroport, d’embarquer dans le même taxi pour diviser les frais et être gagnants par rapport au prix de la navette. Pensez-y, bien souvent les backpackers se rendent aux mêmes endroits. C’est donc facile et ça fait faire quelques économies 😉

20H00 : découverte du « The Pickled Frog Backpackers » sur Liverpool Street, de mon dortoir à 12 lits (ouais, rien que ça !)) et du bar très agréables avec bières locales abordables ! Ginger beer, apple cider à 7°, resto indien puis petit concert dans un pub irlandais annoncent une soirée amusante et arrosée !

00H00 : Première discothèque au bord du Port d’Hobart ou comment rentrer en converses dans une boite chicos où les minettes portent des robes ultra moulantes ? Tranquille, c’est l’Australie (pas Le Mans, hein Damien 😉 ) ! Puis seconde boite, le Mobius, pas bien loin, où on se marre bien. Mais ça, c’était avant …

04H00 : Avant qu’une personne extrêmement mal intentionnée décide de voler le sac à main d’une backpacker française L Bizarrement dans ces moments-là, le taux d’alcool redescend en une fraction de seconde ! Après moult recherches dans la discothèque et les rues adjacentes, on décide de rentrer, moi bredouille, et notre envie de tester le casino d’Hobart bien loin…

La suite au prochain article !

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